Sons

Un peu de son 🙂

Au Village des Alternatives, pendant le Sommet Citoyen pour le Climat de décembre 2015, organisé à Paris en même temps que la 21è Conférence onusienne des Parties (COP21)

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A la Nuit Solidaire, manifestation en solidarité avec les sans-abris et les mal-logés

Dessins humoristiques photographiés sous le chapiteau de la Nuit Solidaire, 12 février 2015, Place de la République, Paris

Dessins humoristiques photographiés sous le chapiteau de la Nuit Solidaire, 12 février 2015, Paris

Vous en avez certainement entendu parlé, hier soir, nuit du 12 au 13 février 2015, 34 associations de défense des sans-abris et des mal-logés se sont réunis Place de la République, à Paris1.

Cela m’a permis de découvrir avec plaisir le groupe de musique HK et les Saltimbanks2, dont je partage quelques extraits avec vous3, 4 :

Dessins humoristiques photographiés sous le chapiteau de la Nuit Solidaire, 12 février 2015, Paris

Dessins humoristiques photographiés sous le chapiteau de la Nuit Solidaire, 12 février 2015, Place de la République, Paris

Dessins humoristiques photographiés sous le chapiteau de la Nuit Solidaire, 12 février 2015, Paris

Dessins humoristiques photographiés sous le chapiteau de la Nuit Solidaire, 12 février 2015, Place de la République, Paris

Nous Sommes Charlie, place de la République, 7 janvier 2015

Nous Sommes Charlie, place de la République, 7 janvier 2015

Reportage sur la manifestation de soutien à l’émission Là-bas si j’y suis du 5 juillet 2014

Hélène, taxi parisien, le 5 juillet 2014, lors de la manifestation de soutien à l'émission Là-bas si j'y suis, devant la Maison de la Radio, Paris, 16è arrondissement.

Hélène, taxi parisien, le 5 juillet 2014, lors de la manifestation de soutien à l’émission Là-bas si j’y suis, devant la Maison de la Radio, Paris, 16è arrondissement.


Avant de partir quelques temps en vacances, je vous propose de découvrir, ou plutôt de redécouvrir, quelques AMG, ou Amis de Là-bas si j’y suis.

Redécouvrir, parce que qui ne connaît pas, en France tout du moins, Là-bas si j’y suis, une émission proposée depuis 1989 par Daniel Mermet, sur France Inter ? La direction de France Inter a décidé de ne pas reconduire l’émission à la rentrée prochaine5. Cette décision a profondément heurté les auditeurs, et suscite de nombreuses réactions émanant du milieu audiovisuel français6. La communauté Là-bas si j’y suis se mobilise, fait signer une pétition, et, de mon côté, je vous propose d’écouter quelques auditeurs modestes et géniaux. En premier lieu, Hélène :

Hélène , le 5 juillet 2014 devant la Maison de la Radio à Paris, (4mn09s)

Christophe, au micro, lors de la manifestation de soutien à l'émission Là-bas si j'y suis, le 5 juillet 2014, devant la Maison de la Radio à Paris. Crédit photo B.Brochenin.

Christophe, au micro, lors de la manifestation de soutien à l’émission Là-bas si j’y suis, le 5 juillet 2014, devant la Maison de la Radio à Paris.Crédit photo B.Brochenin.


Nouveau post concernant la manifestation de soutien qui a eu lieu le 5 juillet dernier devant la Maison de la Radio, à Paris.

Comme vous pouvez le constater sur mes photos, nous étions entre 200 et 300 personnes7, à nous être rassemblés, malgré un temps mitigé.

Outre ma présence, il y avait également la radio libre Vent d’Ouest, que vous pouvez retrouver dans mes liens recommandés, Télé Bocal, et, vraisemblablement, l’AFP (voir note précédente).

Aujourd’hui, ce sont les propos de Christophe, qui vit et travaille aux Etats-Unis, que je vous soumets : cet américain d’adoption nous dit comment l’émission initiée par Daniel Mermet en a fait, entre autre, un consommateur responsable :

Christophe, le 5 juillet 2014 devant la Maison de la Radio (1mn53s)

Françoise, au micro, lors de la manifestation de soutien à l'émission Là-bas si j'y suis, le 5 juillet 2014, devant la Maison de la Radio à Paris. Crédit photo B.Brochenin.

Françoise, au micro, lors de la manifestation de soutien à l’émission Là-bas si j’y suis, le 5 juillet 2014, devant la Maison de la Radio à Paris.Crédit photo B.Brochenin


Cette fois c’est Françoise que je vous présente, visiblement émue, et particulièrement attachée aux repaires de Là-bas si j’y suis8.

Françoise, le 5 juillet devant la Maison de la Radio, 2mn47s

Samia, au micro, lors de la manifestation de soutien à l'émission Là-bas si j'y suis le 5 juillet 2014 devant la Maison de la Radio, à Paris.Crédit photo B.Brochenin.

Samia, au micro, lors de la manifestation de soutien à l’émission Là-bas si j’y suis le 5 juillet 2014 devant la Maison de la Radio, à Paris.Crédit photo B.Brochenin


Samia interpelle Madame Bloch, la directrice de France Inter, qui, le 27 juin dernier, a annoncé, sur ozap.com, sa volonté d’arrêter l’émission Là-bas si j’y suis, car elle sait que cette dernière n’est pas une imbécile :

Samia, le 5 juillet 2014 devant la Maison de la Radio, 2mn01s

Au micro, une professeure de français d'origine marocaine, le 5 juillet 2014, lors de la manifestation de soutien à l'émission Là-bas si j'y suis, devant la Maison de la Radio, à Paris. <em>Crédit photo B.Brochenin</em>

Au micro, une professeure de français d’origine marocaine, le 5 juillet 2014, lors de la manifestation de soutien à l’émission Là-bas si j’y suis, devant la Maison de la Radio, à Paris. Crédit photo B.Brochenin


Pour ce nouveau son en provenance de la manifestation de soutien du 5 juillet 2014 à l’émission Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet, je vous propose d’entendre une femme, française, « d’origine marocaine »[c’est elle qui souligne, NDLR], qui, au-delà de son message d’indignation face à la disparition d’une émission radiophonique instructive et populaire, en fait passer un deuxième.

Ce deuxième message c’est celui de l’intégration par l’acculturation9 : il y a encore des personnes fières d’être françaises.

Une professeure de français, le 5 juillet 2014, devant la Maison de la Radio, 5mn47s

Reportage sur l’Ubuntu Party des 24 et 25 mai 201410

Photo de Frédéric Mandé, alias Quesh, membre du conseil d'administration de l'association Ubuntu-fr. Crédit photo B.Brochenin

Frédéric Mandé, alias Quesh, membre du conseil d’administration de l’association Ubuntu-fr. Crédit photo B.Brochenin


Frédéric Mandé, membre du conseil d’administration Ubuntu-fr, a lancé samedi 24 mai à 11h, le cycle de conférences de l’Ubuntu Party Mai 2014, avec une « Introduction à Ubuntu et au logiciel libre. »

Avec lui, nous faisons connaissance de Marc Shuttleworth, à l’origine du projet Ubuntu, (« l’humanité partagée »), et fondateur de la société Canonical, dont les ingénieurs développent Ubuntu.

Frédéric Mandé nous rassure également sur l’avenir d’Ubuntu, voué à rester libre, et gratuit – ce qui ne veut pas dire qu’il refuse les contributions volontaires, voir : http://www.ubuntu-fr.org/contribuer-ubuntu-fr et http://community.ubuntu.com/contribute/.

Enfin, il situe l’Ubuntu Party au cœur de l’actualité informatique, nous rappelant que nos vies privées d’internautes dépendent de l’indépendance des logiciels, à laquelle le développement du logiciel libre contribue. Bonne écoute :-)(durée 2 minutes 41 secondes)

Interview de Frédéric Mandé alias Quesh, le 24 mai 2014
NB : La fondation Ubuntu dont parle Frédéric a été fondé par Canonical.

Photo de Benoît Sibaud, directeur de publication du site linuxfr.org, ancien président de l'April, fondateur de l'association auvergnate de promotion du logiciel libre Linux Arverne, à l'Ubuntu Party du mois de mai 2014

Benoît Sibaud, directeur de publication du site linuxfr.org, ancien président de l’April, fondateur de l’association auvergnate de promotion du logiciel libre Linux Arverne. Crédit photo B.Brochenin


Benoît Sibaud est un habitué des Ubuntu Parties11.

Directeur de publication du site linuxfr.org, ancien président de l’April, de 2004 à 201012, son principal cheval de bataille, depuis plusieurs années, est la défense des libertés individuelles, mises à mal par la privatisation des solutions informatiques, qui entretient une certaine opacité sur leur côté aussi bien virtuel (software ou logiciel), que réel (hardware ou matériel informatique).

Informaticien de formation13, Benoît Sibaud n’est pas un militant du tout informatique. Il l’est en revanche de la vigilance de notre conscience citoyenne, comme vous pourrez le constater en l’écoutant dans cette interview d’une dizaine de minutes : Interview de Benoît Sibaud à l'Ubuntu Party de mai 2014

Quelques explications pour mieux comprendre les propos de Benoît Sibaud :

Je l’ai interviewé au sortir de sa conférence du 24 mai portant sur le vote électronique, avec cette interrogation : est-ce une révolution participative, ou une illusion démocratique ?14

Il est important de comprendre la distinction que Benoît Sibaud opère entre le vote électronique, c’est à dire les machines à voter dans les bureaux de vote, et le vote par internet15 ; il considère en effet ce dernier comme justifié dans certains cas.

Enfin, si, comme Benoît Sibaud, vous ne souhaitez pas voir votre voix d’électrice, d’électeur, se perdre dans les méandres des circuits administro-informatiques, voici quelques sites d’associations auxquelles vous pouvez contribuer :

Photo de Marianne Lombard, administratrice systèmes et réseaux, à l'Ubuntu Party du mois de mai 2014 à Paris

Marianne Lombard, administratrice systèmes et réseaux, à l’Ubuntu Party du mois de mai 2014. Crédit photo B.Brochenin


Marianne Lombard est une administratrice système et réseaux, qui utilise le logiciel libre dans la cadre de son travail.

A l’Ubuntu Party de ce mois de mai 2014, elle a tenu une conférence sur la place des femmes dans le logiciel libre17.

La question de la place des femmes dans le milieu informatique s’est posée à elle dès sa formation : dans une promotion d’une quinzaine de personnes, elle était la seule femme18. Selon Syntec Numérique, la part des femmes est en progression dans dans les entreprises du secteur (logiciels propriétaires), soit près de 30% en 2013. Plusieurs rapports s’accordent sur le fait que le taux de femmes dans le milieu du logiciel libre stagne autour de 2% depuis plusieurs années19.

Ces éléments étant posés, je vous incite fortement à écouter Marianne Lombard expliquer pourquoi, et comment, les femmes doivent se battre pour leur visibilité dans le milieu du logiciel libre.

Interview de Marianne Lombard à l'Ubuntu Party de mai 2014 - 5 minutes
Marianne Lombard tient un blog : http://jehane-fr.blogspot.fr/.
Son adresse Twitter est @jehane_fr.
imageUbuntuPartyMai2014_KauffmannRond

Alexis Kauffmann est professeur de mathématiques de formation, aujourd’hui salarié à plein temps de l’association Framasoft, dont il est l’instigateur20. Framasoft est « un réseau dédié à la promotion du « libre » en général et du logiciel libre en particulier », selon la formule en tête du site internet de l’association.

Ce samedi 24 mai, à l’Ubuntu Party, Alexis Kauffmann a tenu une conférence intitulée « Logiciels libres et biens communs ». De quoi était-il question ?

On peut en donner une idée en abordant la notion de biens communs : en France, le Code Civil définit la notion de biens communs, par opposition aux biens propres de chacun des époux, à l’article 1401 qui traite du régime matrimonial21. Selon Wikipedia, la notion de bien commun était déjà étudiée chez les Grecs22.

De plus, la Romaine Lubrique, projet co-initié par Alexis Kauffmann et Véronique Boukali, œuvre pour la valorisation du domaine public. Voici quelques extraits de la plaquette de présentation de ce projet :« Nous envisageons le domaine public comme un formidable espace de liberté culturelle. (…)Nous envisageons le domaine public comme un bien commun dont nous devons tous prendre soin.(…)Nous envisageons le domaine public comme la règle, dont le droit d’auteur ne constitue que son exception temporaire», source http://romainelubrique.org/IMG/pdf/romaine-lubrique_presentation.pdf.

Dans l’interview d’une dizaine de minutes qu’il m’a accordé, Alexis Kauffmann est revenu sur le cœur de sa conférence, à savoir le lien entre les notions de logiciel libre et de bien commun.

Interview d'Alexis Kauffmann à l'Ubuntu Party de mai 201423

Petit texte de compréhension de l’interview

En France, la loi définit le domaine public par l’article L. 123-1 du Code de la propriété intellectuelle : « L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l’année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent. » Au-delà de ces soixante-dix années, l’œuvre revient au domaine public, à ceci près, que dans les pays dits de « droit d’auteur », comme la France, le droit moral lié à l’œuvre ne peut faire l’objet d’une renonciation de la part des ayants-droits.

C’est donc l’existence du droit de la propriété intellectuelle qui implique qu’un logiciel libre ne l’est qu’accompagné d’une licence qui précise à quel(s) droit(s) l'(les) auteur(s) ou les ayants-droits renonce(nt), en laissant, selon la Free Software Foundation, au minimum les quatre libertés suivantes aux utilisateurs :

  • «The freedom to run the program as you wish, for any purpose (freedom 0).
  • The freedom to study how the program works, and change it so it does your computing as you wish (freedom 1). Access to the source code is a precondition for this.
  • The freedom to redistribute copies so you can help your neighbor (freedom 2).
  • The freedom to distribute copies of your modified versions to others (freedom 3). By doing this you can give the whole community a chance to benefit from your changes. Access to the source code is a precondition for this. »

La loi définit le bien commun. La loi définit le domaine public. Le logiciel libre est définit par la loi. Le logiciel libre est un exemple de bien commun définit par la loi.


Pierre Pavard, vice-président de l'association Ubuntu-fr

Pierre Pavard, vice-président de l’association Ubuntu-fr.Crédit photo B.Brochenin

Pierre Pavard a fait une conférence dont l’objet était la fin de Windows XP24 profite-t-elle à Ubuntu ?

Pour Pierre Pavard, utilisateur d’Ubuntu depuis sa première version LTS, ou Long Term Support25, à savoir la 6.06 sortie en 2006, la réponse ne fait aucun doute, c’est oui.

Il nous explique pourquoi dans cet enregistrement de six minutes :

Interview de Pierre Pavard à l'Ubuntu Party de mai 201426
Un peu d’explication de texte :

Une ligne de commande est une suite d’instructions saisies dans une interface homme-machine dans laquelle la communication entre l’utilisateur et l’ordinateur s’effectue en mode texte27.
Une licence est une autorisation.

Photo d'Olivier Fraysse, alias Olive, développeur informatique, vice-président de l'association Ubuntu-fr

Olivier Fraysse, alias Olive, développeur informatique, vice-président de l’association d’Ubuntu-fr. Crédit photo B.Brochenin

Olivier Fraysse, alias Olive, est un jeune développeur informatique, vice-président du conseil d’administration de l’association Ubuntu-fr, qui, en ce 25 mai 2014, a fait une conférence sur la communauté Ubuntu-fr, la plus grande communauté d’utilisateurs, développeurs, et adeptes d’Ubuntu au monde, avec plus de 200 000 inscrits sur le forum http://forum.ubuntu-fr.org/ , selon les principes des « loCo teams »28. Les « loCo teams », ou local communities teams, d’Ubuntu sont directement inspirées des « loCo teams » Linux29.

Dans cette intervention d’environ quatre minutes trente, il explique ce qui fait la force du projet Ubuntu-fr, à savoir son implication dans la promotion du logiciel libre.

Interview d'Olivier Fraysse, vice-président de l'association Ubuntu-fr
Pour mieux écouter

Adresse du site dédié aux Ubuntu Parties : http://ubuntu-party.org/.

Le Web Café Ubuntu, une initiative d’Olivier Fraysse, est un Web Café itinérant.

Le site de la braderie de Lille : http://www.braderie-de-lille.fr/

La Fête de l’Humanité aura lieu les 12, 13, et 14 septembre prochains, voir leur site internet : http://fete.humanite.fr/.

Les prochaines Vielles Charrues auront lieu du 17 au 20 juillet prochains à Carhaix-Plouguer, dans le Finistère : http://www.vieillescharrues.asso.fr/asso/.

Le site des Papillons de Nuit : http://www.papillonsdenuit.com/.

La Route du Rock aura lieu du 13 au 16 août prochain à Saint Malo.

Retrouvez l’ensemble des rendez-vous de la Communauté Ubuntu-fr à l’adresse : http://www.ubuntu-fr.org/rendez-vous 🙂

Reportage sur la manifestation parisienne du 26 avril 2014, « Tchernobyl day »30

Photo du rassemblement des militants anti-nucléaires place de la Bastille à Paris, au début de la manifestation commémorative de l'accident de Tchernobyl, le 26 avril 2014 à 14h30.

Rassemblement des militants anti-nucléaires place de la Bastille à Paris, au début de la manifestation commémorative de l’accident de Tchernobyl, le 26 avril 2014 à 14h30.

Stéphanie, responsable du groupe local Greenpeace Paris, apporte son commentaire sur la manifestation commémorative du 26 avril 2014, jour anniversaire de l’accident nucléaire de Tchernobyl, qui a eu lieu vingt-huit ans plus tôt, en 1986.

Elle revient sur le fameux nuage, qui n’a jamais traversé la France, sur l’assurance des autorités, à l’époque, et que le plus récent accident de Fukushima n’a toujours pas déstabilisée.

Elle porte les revendications d’arrêt des centrales obsolètes, du droit des populations à être informée sur l’état de la technologie nucléaire en France aujourd’hui.

Son intervention dure quatre minutes, exactement, et son énergie, à elle, est contagieuse ! Bonne écoute :

Interview de Stéphanie, le 26 avril 2014 à 14h30, place de la Bastille, à Paris

Photo de Jean-Claude Mary, membre du conseil d'administration de l'association Enfants de Tchernobyl Belarus, place de la Bastile, à Paris, le 26 avril 2014, en train d'expliquer la situation de l'exploitation de l'énergie nucléaire dans les pays de l'ex-URSS

Jean-Claude Mary, au micro, membre du conseil d’administration de l’association Enfants de Tchernobyl Belarus, place de la Bastile, à Paris, le 26 avril 2014. Crédit photo B.Brochenin.

Jean-Claude Mary, l’orateur sur la photo ci-dessus, m’a consacré plus de quatre minutes afin de m’expliquer le pourquoi de sa présence au Tchernobyl Day parisien. Je vous invite à visiter le site de l’association Enfants de Tchernobyl Belarus, qu’il représente, créée en 2001, en soutien à l’institut BELRAD, institut dont le but est de veiller à la santé des populations vivant en Biélorussie, à proximité de la centrale ukrainienne de Tchernobyl.

Merci d’être attentif jusqu’à la fin de son intervention.

Interview de Jean-Claude Mary, membre du conseil d'administration d'Enfants de Tchernobyl Belarus, le 26 avril 2014 à 15h00, place de la Bastille

Voici un extrait de La supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l’apocalypse, par Sveltana Alexievitch, ouvrage cité par Jean-Claude Mary :  » Je crains la pluie … Voilà ce que c’est Tchernobyl. Je crains la neige … Et la forêt. Ce n’est pas une abstraction, une déduction, mais un sentiment qui gît au plus profond de moi même. Tchernobyl se trouve dans ma propre maison. Il est dans l’être le plus cher pour moi, dans mon fils qui est né au printemps 1987 … Il est malade. » Il s’agit des paroles d’Alexandre Revalski, historien. J’avais entendu ces mots pour la première fois le 17 mars 2011, dans le six-sept d’Audrey Pulvar, sur France Inter.

Photo d'une scène réalisée par les manifestants anti-nuclaires ce 26 avril 2014 à Paris, au sortir de la rue Beaubourg, où l'interview de Mélisande Seyzériat a eu lieu, au pied de l'Eglise Saint Merri, face à la célèbre fontaine Stravinsky. Il s'agit de la célébration, parodique, du mariage des élus français avec l'énergie nucléaire, représentée par une femme, impassible et muette, vêtue de blanc, et arborant un voile jaune imprimé du motif de risque d'exposition à des rayonnements ionisants. Le contrat de mariage est tenu par un représentant d'EDF. C'est la Mort, tenant une paire de menottes, qui officie à la cérémonie de mariage. Crédit photo B.Brochenin.

Au sortir de la rue Beaubourg, où l’interview de Mélisande Seyzériat a eu lieu, le cortège des manifestants anti-nucléaires ce 26 avril 2014 à Paris s’est arrêté au pied de l’Eglise Saint Merri, face à la célèbre fontaine Stravinsky, afin de célébrer le mariage des élus français avec l’énergie nucléaire, représentée par une femme, impassible et muette, vêtue de blanc, et arborant un voile jaune imprimé du motif de risque d’exposition à des rayonnements ionisants. Le contrat de mariage est tenu par un représentant d’EDF. C’est la Mort, tenant une paire de menottes, qui officie à la cérémonie de mariage. Crédit photo B.Brochenin.

Mélisande Seyzériat, coordinatrice des groupes et des actions au Réseau Sortir du Nucléaire, revient sur les 50 jours d’actions organisés par le Réseau, en France, et qui ont débuté le 8 mars 2014, à la veille de la date anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima Daïchi du 11 mars 2011, pour s’achever par les manifestations du 26 avril 2014, qui ont eu lieu dans toute la France, afin de commémorer l’anniversaire de l’accident nucléaire de Tchernobyl.

Mélisande Seyzériat revient également sur le déni de démocratie que constitue l’exploitation de l’énergie nucléaire :

Interview de Mélisande Seyzériat, chargée des groupes et des actions au Réseau Sortir du Nucléaire, le 26 avril 2014 à 16h00, rue Beaubourg

Voici des éléments permettant de mieux écouter les propos de Mélisande Seyzériat :

  • Les actions rond-point : « Ce type d’action ne nécessite pas un grand nombre de militants et permet de toucher de nombreuses personnes, en disposant des banderoles très visibles et/ou en distribuant des tracts quand le trafic le permet. », source : http://www.sortirdunucleaire.org/Compte-rendu-des-50-jours-d-actions
  • Fessenheim : « La centrale nucléaire de Fessenheim est la première centrale nucléaire française REP900 en exploitation commerciale (depuis 1978), implantée en bordure du Grand Canal d’Alsace sur le territoire de la commune de Fessenheim (Alsace).(…)Fessenheim est la plus ancienne des centrales nucléaires françaises en service. », source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Fessenheim. » « Le réacteur à eau pressurisée ou REP (PWR pour pressurized water reactor en anglais) est la filière de réacteurs nucléaires la plus répandue dans le monde en 2011. », source : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_%C3%A0_eau_pressuris%C3%A9e
  • Cigeo : « le principe de stockage profond a été retenu par la loi de 2006, après 15 ans de recherche, leur évaluation et un débat public, comme seule solution sûre à long terme pour gérer ce type de déchets sans en reporter la charge sur les générations futures », source : http://www.cigéo.com/l-actu-de-cigeo/item/cigeo-en-bref?category_id=3. Et je vous propose de jeter un coup d’œil à l’article numéro 12 du texte de loi n° 2006-739 du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs, disponible sur legifrance.gouv.fr, ici. Cet article contient la phrase remarquable suivante, à savoir que « la commission nationale du débat public et les commissions particulières ne se prononcent pas sur le fond des projets qui leur sont soumis« .
Photo de Simone Fest, Responsable du Réseau Sortir du Nucléaire Paris, sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris, le 26 avril 2014, jour de commémoration de l'accident nucléaire de Tchernobyl. Crédit photo B.Brochenin

Simone Fest, Responsable du Réseau Sortir du Nucléaire Paris, sur la place de l’Hôtel de Ville de Paris, le 26 avril 2014, jour de commémoration de l’accident nucléaire de Tchernobyl. Crédit photo B.Brochenin

Voici le dernier « son » de mon reportage sur le Tchernobyl Day parisien du 26 avril dernier : une intervention de quelque deux minutes de la responsable du Réseau Sortir du Nucléaire Paris, Simone Fest.
Interview de Simone Fest, le 26 avril 2014 à 17h30, place de l'Hôtel de Ville, à Paris

Simone Fest est engagée depuis plusieurs années dans le combat anti-nucléaire. Je vous recommande de visionner la vidéo suivante sur Youtube, particulièrement consacrée à la centrale nucléaire de Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises, à ses failles, et ses faiblesses.

Bâtir Sain et l’OPAH 2D2E

Photo de Sabine Mounier, architecte DPLG, Régina Mathiszig, architecte et baubiologue, Béatrix Orbaiceta, architecte DPLG, et permanente de Bâtir Sain, sur le stand de Bâtir Sain, le samedi 5 avril 2014, à la Mairie du 3 è arrondissement de Paris. Crédit photo B.Brochenin

Sabine Mounier, architecte DPLG, Régina Mathiszig, architecte et baubiologue, Béatrix Orbaiceta, architecte DPLG, et permanente de Bâtir Sain, sur le stand de Bâtir Sain, le samedi 5 avril 2014, à la Mairie du 3 è arrondissement de Paris. Crédit photo B.Brochenin


Sabine Mounier(photo)31 , présente sur le stand de Bâtir Sain32, à la Mairie du 3è arrondissement de Paris le samedi 5 avril 2014, nous explique ce qu’est l’opération OPAH 2D2E33, lancée par la Ville de Paris en novembre 2012, et en quoi Bâtir Sain y participe :

Bâtir Sain et l'OPAH 2D2E le 5 avril 2014

A la Toute Petite Rockette

Photo de l'intérieur de la boutique la Toute Petite Rockette, où des clientes sont en train de chiner, crédit photo B.Brochenin

Des clientes dans la boutique de la Toute Petite Rockette, mars 2014, crédit photo B.Brochenin

A la Toute Petite Rockette (photo), Anaïs accueille, conseille, les clientes, avec, pour chacune, une attention privilégiée. Je vous propose d’écouter un instant volé, de ces dialogues à la fois légers et profonds – merci à FIP Radio34 pour le fond musical 🙂 : Dialogue à la Toute Petite Rockette, la boutique solidaire pour femmes et enfants de La Petite Rockette - 08 mars 2014, 15h0035

Cigarette électronique

Photo de la main d'Ali avec sa cigarette électronique dans un bar, crédit photo : Bérengère Brochenin

Ali et la cigarette électronique, crédit photo Bérengère Brochenin

Fumeur, Ali vient d’acquérir une cigarette électronique ; il nous dit pourquoi, et ce qu’il en attend, dans son bar du onzième arrondissement parisien (photo) :
Ali nous parle de la cigarette électronique - 04 mars 2014, 12h00

Notes:
2. Leur site internet http://www.saltimbanks.fr/
3.

HK et les Saltimbanks chantent devant la maisonnette dressée pour l’occasion par l’association Compagnons Bâtisseurs, http://www.compagnonsbatisseurs.org/, dont Farid, qui travaille avec eux et l’association Emaüs, m’a expliqué qu’elle était un modèle des maisons démontables en matériaux de récupération proposés par Emaüs France, selon le principe constructif suivant : bardage, pare-pluie, ossature en palettes en bois, isolation en ouate de cellulose, pare-vapeur. Voir également la note n°4, ci-après.

6. Voir notamment: Acrimed et Bastamag

7. Chiffres confirmés par l’AFP, voir Arrêt sur Images, ou Le Midi Libre

8. « En 2005, Daniel Mermet propose que ses auditeurs se réunissent localement pour discuter de façon conviviale. Les « Repaires des Amis de Là-bas si j’y suis » permettent aux auditeurs de se rencontrer, un peu partout en France. Ils sont régulièrement annoncés à l’antenne, par le répondeur ou par Daniel Mermet lui-même. La liste est aussi disponible sur internet. Les Amis de là-bas si j’y suis sont également régulièrement surnommés par Daniel Mermet les AMG (les « auditeurs modestes et géniaux). On parle donc parfois de « repaires des AMG ». », source Wikipedia

9. Acculturation : 1°Processus par lequel un groupe humain assimile tout ou partie des valeurs culturels d’un autre groupe culturel. 2°Adaptation d’un individu à une culture étrangère avec laquelle il est en contact. », source Le Petit Robert, 1994.
10. La présentation de ce reportage se trouve ici
11. Dont, en octobre 2012, une conférence sur le thème « Communautés, Communication, Collaboratif », en ligne à l’adresse http://www.youtube.com/watch?v=PZY_EuDKZ_g ; une miniconférence en juin 2013 présentant l’association linuxfr ; ou encore en novembre 2011 sur le thème du vote électronique et du logiciel libre voir le site http://www.planet-libre.org/index.php?post_id=10534.

12. Voir sa biographie sur le site de l’April http://www.april.org/association/mini-cv-benoit-sibaud.html, ou encore l’antre d’Oumph, ou encore Wikipedia.
13. Il obtient en 1999 son diplôme d’ingénieur de l’ISIMA, Institut Supérieur d’Informatique, de Modélisation, et de leurs Applications, voir http://www.isima.fr/.
14. Ce n’est pas la première conférence qu’il donne sur le sujet, voir notamment celle de novembre 2011, lors d’une Ubuntu Party, à l’adresse http://ubuntu-paris.org/video/ubuntu-party-paris-2011-11-13_vote-electronique-en-quoi-le-logiciel-libre-n-est-pas-la-solution_benoit-sibaud.
16. Chantal Enguehard, à laquelle Benoît Sibaud fait référence, est chercheuse au Laboratoire d’Informatique de Nantes Atlantique (voir sa page personnelle) ; elle est l’autrice d’un mémoire en 2011 sur les machines à voter en France sous le titre « La Controverse des Machines à Voter ». Pour vous faire une idée de son parcours, lisez :

17. Ce n’est pas la première fois que Marianne Lombard intervient sur le sujet : à l’Open World Forum en 2013, lors des journées du libre.
20. « Framasoft est un réseau d’éducation populaire, issu du monde éducatif, consacré principalement au logiciel libre.Framasoft a été créé en novembre 2001 par Alexis Kauffmann. En janvier 2004, une association homonyme a vu le jour pour soutenir le développement du réseau. », source http://fr.wikipedia.org/wiki/Framasoft.
21. D’après le Trésor de la Langue Française, 1975, le code civil de 1804 distingue « les biens communs, communaux :
  • considérables, consomptibles ( = se détruisant au 1er usage) ;
  • ou non consomptibles, corporels(=relatifs à des choses matérielles).»

23. La définition du bien commun proposée dans l’interview est celle du Réseau Francophone autour des biens communs, voir http://www.lelabo-ess.org/?Quelques-enjeux-autour-des-biens-1036, qu’Alexis Kauffmann avait donnée lors de la conférence.
24. Windows XP ne bénéficie plus de support technique depuis le 8 avril 2014, voir http://windows.microsoft.com/fr-fr/windows/end-support-help et cet intéressant article de 20 minutes avec ses commentaires
25. Une version LTS d’Ubuntu bénéficie d’une mise à jour tous les six mois, voir http://doc.ubuntu-fr.org/lts
26. Pour savoir depuis quand existe la communauté Ubuntu-fr, écoutez l’interview d’Olivier Fraysse ! (bientôt en ligne ;) )

27. En informatique, le mode texte (d’une carte graphique), par opposition au mode graphique, est un type d’affichage sur écran constitué uniquement de caractères. », source Wikipedia
28. Pour plus de renseignements sur Olive, voir http://doc.ubuntu-fr.org/utilisateurs/olive
30. La présentation de ce reportage se trouve ici
31. L’interview de Sabine Mounier, architecte DPLG, membre de Bâtir Sain, figure sur le site, ici.
32. Bâtir Sain est présenté sur le site, ici.
33. Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat Développement Durable et Economies d’Energie, voir également http://www.paris2d2e.fr/le-projet/quest-ce-que-lopah-2d2e