Affiche officielle du 1er Festival du Domaine Public, organisé par Romaine Lubrique.
Du 16 au 31 janvier dernier, je vous l’avez annoncé sur ma page Facebook, c’était le Festival du Domaine Public, organisé par Véronique Boukali et Alexis Kauffmann, dans le cadre du projet Romaine Lubrique, dont ils sont les instigateurs, et dont l’objet est, selon leurs propres termes, « de prendre soin du domaine public ».
Qu’est-ce que le domaine public ?
Le domaine public est constitué par les œuvres de l’esprit qui ne sont pas, ou plus, protégées par les droits de la propriété intellectuelle.
Les droits de la propriété intellectuelle correspondent, en droit français, au droit d’auteur, aux brevets, aux marques, aux licences.
Pourquoi célébrer le domaine public ?
Il y a plusieurs raisons.
Tout d’abord, parce que le domaine public est un espace de liberté, une source d’inspiration, et de connaissances.
Ensuite, parce que cet espace est méconnu du grand public.
Enfin, parce que l’ensemble des législations actuelles, que ce soit au niveau national, européen, ou international, tendent à restreindre le domaine public. Donc à restreindre les libertés des citoyens.
Parce que « la liberté ne s’use que si on ne s’en sert pas », je vous invite à lire mes contributions au festival, qui sont au nombre de deux1. Et, si ces informations ne vous suffisent pas, ou ne savent pas vous convaincre, regardez tout simplement cette magnifique vidéo de 2mn20s sur Youtube, et vous comprendrez toute la beauté d’un domaine public des œuvres de l’esprit : la vidéo s’appelle « All creative work is derivative », ce qui signifie que toute œuvre d’art trouve son inspiration quelque part, et que ce serait bien dommage de s’en priver ! C’est le travail de Nina Paley, et, de mon côté, je l’ai découverte grâce au blog Silex de Calimaq, alias Lionel Maurel. C’est enrichissant, le partage des connaissances, non ?
Bérengère, le 3 février 2015
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